dimanche 25 novembre 2012

Unexpected...

Weekend tranquille

Lors de mon dernier article, je vous avais laissés pour partir à la recherche d'écoles de danse et de l'Alliance Française... Comme vous pouvez vous en doutez, je n'ai évidemment trouvé aucune des trois adresses, douée comme je suis ! Mais bon, au moins, ça m'a fait un peu balader dans Cocha ! Rien de très intéressant à vous raconter sur ma journée de samedi donc !

Le dimanche, par contre, est déjà un peu plus digne d'être conté... Johanna (pour ceux qui ne s'en souviennent pas, il s'agit d'une volontaire allemande de 20 ans ADORABLE qui sort avec un autre volontaire, mais bolivien lui, Guillermo) m'a proposé de prendre un bus touristique gratuit qui fait le tour de Cochabamba. Je me suis dit : "Chouette, enfin une activité un peu culturelle, ça va me faire du bien !"... Eh bien, après réflexion, ce n'était pas si enrichissant que ça. Deux heures et quart de bus sans vraiment s'arrêter dans les endroits visités et avec une guide qui parlait espagnol (j'ai vraiment essayé de comprendre, je vous jure !). Le seul endroit où nous avons pu sortir du bus se nomme le 'Pueblito' - une des premières colonies de la ville qui, selon certains, aurait donné naissance à Cochabamba. Si le site était plutôt sympathique et peut-être le plus joli des endroits "visités", il n'y avait cependant rien à y faire donc une demi heure était une durée d'arrêt un peu trop longue pour l'endroit.
Sinon la suit de la journée était un peu plus "goûteuse". Nous avons mangé des tacos (Miam ! Enfin de la nourriture un peu plus à mon goût !) et regardé un film chez Guillermo. Vous pouvez constater, que je commence à vraiment bien m'intégrer, n'est-ce pas ?


Une semaine un peu chamboulée

Cette semaine commençait le 'Programa de Vacaciones'. Les enfants du 'Colegio' n'ayant plus cours, nous leurs proposons pour une durée de trois semaines, des activités matin et après-midi. Les activités sont de tous types : footbal, danse, cuisine, bijoux, théâtre, bricolage, ... Et j'en oublie sûrement ! Personnellement, je donne danse tous les matins (sauf le vendredi car c'est jour des jeux collectifs) et théâtre les mardi et jeudi après-midis avec une autre volontaire prénommé Özge. Elle est plus dans le hip hop mais je n'ai aucun problème à suivre ses chorés. Vous allez voir, je vais revenir, je serai devenue une vraie pro, je ne voudrai même plus faire de classique ! :P (Nan, ça c'est pas possible !)
Nous avions tout préparé pour que tout se passe sans problème... Mais tout ne s'est pas déroulé exactement comme prévu évidemment ! (Welcome to Bolivia !)

Lundi, rien de spécial. Nous avons eu plusieurs enfants pour l'atelier danse. Des adolescents très motivés ! C'est mardi que les choses ont commencé à se corser...

Me voilà donc mardi, dans mon truffi, me disant que j'allais ENCORE une fois être en retard lorsque je vois apparaître sur la route un amoncellement de gens, de truffis, de voitures, de camions et de... policiers ! Apercevant des volontaires de ma connaissance, je dis au chauffeur de m'arrêter là. Ils m'expliquent que ce que je vois là est un 'bloqueo'. Les bloqueos sont des barrages qui empêchent tout véhicule de passer et sont mis en place par les Boliviens lorsque quelques chose ne leur plaît pas. Ce jour-là, il s'agissait d'un problème de frontière de département. Nous appelons Eliza pour lui demander ce que nous devons faire. La réponse est claire, "Walk" ! Avec quelques nuances cependant, c'est à nous de voir... Enfin pour les autres ! Car Özge et moi sommes obligés d'y aller pour rendre une clef que nous avions oublié de rendre la veille. Après mure réflexion (mon oeil !), tous décident de repartir dans l'autre sens, nous abandonnant à notre triste sort... Nous entamons donc ce que nous pensons être "au moins une heure et demie de marche". Heureusement, nous avions tors, la marche n'a duré qu'une bonne trentaine de minutes (mais sous un soleil de plomb, cela reste tout de même épuisant !). Arrivées à Proyecto, nous prenons le temps de récupérer nos forces avant d'entamer la montée jusqu'à l'école (Rah, encore marcher !). Nous finissons par prendre notre courage à deux mains et nous ravissons bravement la montée qui nous sépare du collège pour finalement trouver... une porte CLOSE et PAS UN enfant ! Nous sommes donc venues seulement pour une clef ! Je vous avoue qu'une haine commençait peu à peu à nous envahir. Mais le summum est lorsque nous avons appelé les autres et qu'ils nous ont appris qu'ils étaient tranquillement assis à la terrasse d'un café en train de déguster des pâtisseries ! Bon, le bloqueo ayant été levé entretemps, nous avons heureusement pu les rejoindre et nous dévorer ce dont nous avions envie (Après toute cette marche, nous étions affamées !).

Mercredi, jour du 'Censo' ! Un recensement de toute la population de Cochabamba (moi incluse :P) impliquant beaucoup de règles et d'interdictions ! Interdiction de vendre et de boire de l'alcool la veille, obligation de rentrer chez soi avant minuit le mardi sous peine de ne plus trouver de taxi après, interdiction de quitter la maison jusque 17h le jour-même, ... Bref, toute la ville est mobilisée, c'est un truc de dingue ! Pas de travail le mercredi donc. Je dois dire qu'un petite glande à la maison n'était pas de refus !

Le jeudi, tout s'est bien passé, excepté le fait qu'aucun enfant n'était présent pour l'activité théâtre ! Après avoir attendu une heure, je suis donc rentrée chez moi...

Et le vendredi, re-belote ! Tous les enfants présents avaient des cours de rattrapage donc les jeux collectifs n'ont pas pu avoir lieu. Ca m'a permis de passer une matinée de plus avec mes bébés, ce qui n'est pas plus mal ! Pour la première fois, certains m'ont appelée par mon nom - ou du moins essayer ! C'était vraiment adorable de les entendre dire "Mamie" ou "Maïe". Ca m'a vraiment fait chaud au cœur...


Weekend maladie

Enfin ce weekend n'est vraiment pas des plus intéressants puisque j'ai eu tellement mal au ventre que je n'ai pas quitté mon lit. Ce fut riz, pain, thé, coca et séries au lit pour Marie ! Première fois que je ressens un peu de 'homesickness', surtout du au fait que ma maman n'est pas là pour me soigner ! Ceci dit, ils ont tous été adorables avec moi, me demandant sans cesse si je désire quelques chose, me proposant du thé, du riz, du coca... Ils sont vraiment attentionnés !


Voilà pour ma semaine. J'espère que cela vous aura contenté ( et qu'Alice Renders aura eu son divertissement d'auditoire ;-) !).

Bisous à tous <3


PS : J'ai promis à mon grand-père de parler un peu de la gastronomie... Eh bien, la nourriture est toujours dans l'excessif : trop gras, trop sucré (jamais trop salé, étonnamment). Je vous avais déjà parler des "deux féculents" par repas, donc assez bourratif. Et le goût est assez répétitif. Les plats que je mangent ont souvent tous le même goût. Heureusement, ma "maman bolivienne" cuisine bien et m'épargne en général ce que j'ai sité au-dessus. D'ailleurs, je rentre manger à la maison de plus en plus souvent car j'aime de moins en moins les repas de Proyecto. Voilà pour ce qui est de la gastronomie en général.
Plus spécifiquement, mercredi, jour du recensement, Carmela avait un grand Piquemacho pour toute la famille. C'est à base de grosses frites, de viande, de saucisses, de tomates et d'une montagne d'oignons (plus des oeufs normalement mais Carmella n'en avait gentiment pas mis dans mon assiette car elle sait que j'y suis allergique). Je dois dire qu'il était déjà meilleur que celui que j'avais testé à la kermesse mais je n'apprécie tout de même pas particulièrement ce plat. Je ne sais pas ce qui me dérange mais il y a un élément qui a vraiment un goût étrange dans tout ça. Je pense que ce sont les oignons qui n'ont pas le même goût qu'en Europe mais je ne suis pas sûre...
Bref, j'espère que mon grand-père sera satisfait !

PPS : Vous excuserez mes très probables fautes d'orthographe mais j'ai une excuse, je suis très malade !

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